Mes idées:

Je m’engage évidemment pour la protection de l’environnement et pour la lutte contre le changement climatique. La situation d’urgence dans laquelle nous nous trouvons impose d’agir dans tous les domaines pour diminuer rapidement les émissions de gaz à effets de serre. Il faut bien sûr favoriser les énergies renouvelables, améliorer l’isolation des bâtiments, favoriser la mobilité douce, etc. Mais nous devons maintenant également réduire drastiquement les émissions que la Suisse engendre à l’étranger et qui sont liées à l’importation de marchandises. Il faut favoriser des circuits courts, des produits locaux, durables, de qualité et réparables. Actuellement les décideurs comptent beaucoup sur la responsabilité du citoyen pour diminuer l’impact environnemental. Malheureusement, celui-ci n’a pas toutes les cartes en main pour consommer intelligemment (moins et mieux). Pour cela, nous avons besoin de davantage de transparence et d’informations sur les biens de consommation.

Cependant, la responsabilité individuelle ne suffit pas. L’Etat se doit aussi d’intervenir pour diminuer l’impact environnemental. Aujourd’hui, le prix des biens de consommation ne tient pas compte des conséquences néfastes sur le sol, l’eau, l’air, la biodiversité engendrés par la production de ces biens, leur transport et leur élimination. Cette situation produit des non-sens: par exemple, certains légumes parcourent des milliers de kilomètres alors que nous en produisons chez nous. Il en est de même pour les aspects sociaux. Le coût de la main d’oeuvre d’un pantalon confectionné en Asie n’est pas en lien avec le travail effectué. Je trouve prioritaire de corriger cela. Bien sûr, c’est un changement qui ne se joue pas uniquement dans notre pays, mais la Suisse peut montrer l’exemple et encourager d’autres pays à s’engager dans cette voie.

Le cadre fixé par la Confédération doit être plus strict pour les entreprises. Elles doivent diminuer au maximum leur atteinte environnementale et respecter les droits humains en Suisse comme à l’étranger. D’autre part, notre pays doit cesser de dérouler le tapis rouge à des entreprises qui détruisent l’environnement ou bafouent les droits humains. Une fiscalité qui tient compte de cet aspect permettrait de remettre l’église au milieu du village. Notre pays doit, par contre, investir et soutenir les entreprises qui innovent dans les „low tech“ (technologies sobres). Dans ce domaine, il y a un véritable potentiel de développement que ce soit dans les start-up ou dans la recherche au sein des Hautes écoles, EPFL, etc.

Outre, les thèmes environnementaux, je tiens également à m’engager pour une égalité des chances et une société qui donne une place et un rôle à chacune et chacun de nous.

Mon parcours:

Née en 1978, j’ai grandi et fait toutes mes classes à Tavannes. Ensuite, j’ai suivi le gymnase français de Bienne. Durant cette période de ma vie, je me suis engagée au niveau de la région tavannoise dans plusieurs associations ou projets culturels. J’ai ensuite effectué une formation d’ergothérapeute à Bruxelles. De retour en Suisse, j’ai travaillé dans différents services hospitaliers, dont le Centre Hospitalier de Bienne.
En 2008, j’ai décidé de changer d’orientation professionnelle. J’ai suivi une formation en cours d’emploi au SANU et obtenu un brevet fédéral de «spécialiste de la nature et de l’environnement». J’ai ensuite abandonné la profession d’ergothérapeute pour m’approcher davantage des thèmes « verts ».
De 2014 à 2017, j’ai pris la direction de Pro Velo Bienne et j’ai beaucoup appris sur le domaine de la mobilité et ses défis. En 2015, j’ai été élue au Conseil de ville de Nidau, commune dans laquelle j’habite avec mes deux filles de 6 et 8 ans. Je suis actuellement dans ma 2ème législature et mon intérêt pour la politique est intact.
Je travaille maintenant depuis plus d’un an comme responsable de domaine chez Action Paysage Bienne-Seeland, une entreprise sociale qui offre des places d’intégration socioprofessionnelle à des personnes en chômage de longue durée, à des réfugiés et à des personnes admises à titre provisoire.

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